La comédienne et autrice, qui lançait récemment le livre Mon père est un pigeon voyageur, adore l’Italie… et son lit!
1. Son endroit préféré au Québec
L’île d’Orléans… et mon lit. Je me suis offert un modèle italien tellement confortable que je me lève en ayant hâte de me coucher le soir. Et quel bonheur d’y siester!
2. Un plat favori
Tout ce qui est italien. C’est une cuisine simple qui sent le soleil et me rappelle des souvenirs de mes séjours là-bas.
3. Son objet fétiche
Un genre de Pierrot en bois, acheté après la mort de Jean-Louis Millette, un acteur de talent et un homme sensible que j’ai beaucoup aimé. Trois jours avant son décès, on s’appelait pour manger ensemble, mais on n’a pas eu la chance de le faire. Cette statuette, c’est mon Paillasson [personnage joué par Millette dans La Ribouldingue], même si elle ne lui ressemble pas.
4. Un souvenir précieux
À la fin de mes études au Conservatoire de Québec, j’ai obtenu une bourse pour vivre un an en France et en Italie. C’est ce qui m’a ouverte sur la culture et c’est là que j’ai commencé à écrire pour vrai.
5. Une destination marquante
Venise. Des bourses d’écriture m’avaient été refusées, alors j’ai lancé une bouteille à la mer. J’ai demandé à mes lecteurs s’ils accepteraient d’acheter Petite mort à Venise avant sa publication. En compensation: un compte rendu de mes recherches chaque semaine durant mon séjour, des rapports sur la progression du livre et une dédicace personnalisée.
6. Ce qui la ressource
Le printemps. Pour moi, c’est une renaissance, un miracle tous les ans, après le brun-gris, de voir les bourgeons éclore et le vert revenir.
7. L’endroit où elle écrit
Jusqu’à tout récemment, dans mon bureau au rez-de-jardin, devant des saules pleureurs que j’ai plantés moi-même. J’y suis en ce moment, j’emmagasine des souvenirs, car je déménage dans un plain-pied avec une cour fermée, magnifique, mais en terrazzo. Je ne suis plus capable de désherber et jardiner à genoux.
8. Une personne qui l’inspire
Ma mère, une féministe avant la lettre, qui m’a appris à me tenir debout. Elle avait 32 ans et 5 filles quand mes parents se sont séparés, une rareté à l’époque. Et elle nous a tout appris: tricoter, coudre, cuisiner, réparer le grille-pain.
9. Un coup de cœur littéraire
Mon tout premier: Le comte de Monte-Cristo, lu à environ 12 ans. J’ai découvert qu’être auteur, c’était comme être Dieu. On peut tout donner, tout faire subir à un personnage. J’étais pensionnaire chez les sœurs, alors j’ai gardé ce constat pour moi!
10. Sa photo préférée dans son cellulaire
Celle de mes chats Kakou et Rosie assis dans l’entrée à m’attendre, car ils reconnaissent le bruit de la voiture qui arrive.