À la recherche de solutions de rechange aux destinations américaines pour les prochaines vacances? Voici justement quelques suggestions pour (re)tomber amoureux du Canada!
1. Les plages du Nouveau-Brunswick plutôt que celles du Maine
Shediac n’a rien à envier à Old Orchard. Grâce au détroit de Northumberland, la plage Parlee, dans le parc national du même nom, permet de faire trempette dans les eaux les plus chaudes au pays. Capitale autoproclamée du homard à cause des nombreuses usines de transformation qu’on y trouve, Shediac regorge de casse-croûtes et de restaurants qui le mettent au menu. Un bon moment pour s’y rendre? Pendant le Festival du homard, bien sûr! Il se tiendra cette année du 5 au 13 juillet 2025.
À une vingtaine de minutes de Shediac, il y a aussi la superbe plage Aboiteau, à Cap-Pelé. Plus calme que Parlee, elle est idéale pour les longues marches au bord de l’eau. Peu importe l’endroit choisi, les points d’ombre sont inexistants ; apporter ses propres chaises et son parasol est de mise.
Et puis, tant qu’à être dans le secteur, des arrêts au parc national Kouchibouguac et au parc national Fundy s’imposent pour voir les marées les plus hautes du monde.
2. L’eau cristalline de la baie Georgienne plutôt que les lacs du Vermont
La première fois qu’on fait face à l’eau turquoise du secteur de la Grotto, dans le parc national de la Péninsule-Bruce, on peine à croire qu’on se trouve toujours en sol canadien. Façonnés par d’anciens glaciers, les paysages suscitent de nombreux points d’exclamation. Comme le site est très achalandé, Parcs Canada recommande de bien planifier sa visite.
Moins couru que le précédent, le parc national des Îles-de-la-Baie-Georgienne constitue une bonne option.
À trois heures de route de Toronto, Tobermory est le point de départ idéal pour explorer la région. Pour avoir un aperçu des possibilités qui s’offrent à nous et poser nos questions, on s’arrête au centre d’accueil du parc. On y glane au passage des informations sur les animaux qui pourraient se trouver sur notre route, comme des ours, des polatouches, soit des écureuils volants, et des serpents venimeux (très rares, heureusement)!
Des croisières permettent aussi d’aller se balader dans les sentiers de l’île Flowerpot, baptisée ainsi à cause des rochers en forme de pots de fleurs, dans le parc marin national Fathom Five. Si le parcours à l’anse Beachy, qui mène aux fameux «pots de fleurs», est assez facile, celui qui fait la boucle en entier compte des parties plus accidentées. Et puis, à environ une heure de Tobermory, au bord du lac Huron, la plage de Sauble Beach est considérée comme l’une des plus belles de l’Ontario.
3. Kingston plutôt que Boston
Ville universitaire comme la capitale du Massachusetts, Kingston constitue une excellente option pour les personnes qui cherchent à combiner ville et nature. À mi-chemin entre Montréal et Toronto, l’ancienne capitale du Canada (de 1841 à 1843) se trouve au confluent du fleuve Saint-Laurent, du canal Rideau et du lac Ontario.
À voir pour ses nombreux restaurants, sa quarantaine de musées, sa piste cyclable le long des cours d’eau et les croisières pour découvrir les Mille-Îles. Un traversier peut aussi nous emmener sur Wolfe Island, histoire d’avoir un autre point de vue sur la ville.
Les promenades urbaines sont tout aussi agréables. Pour voir les plus belles demeures victoriennes, une balade dans le vieux Sydenham est un must. Aussi à découvrir pendant la saison estivale : le plus vieux marché de l’Ontario, qui se trouve derrière l’hôtel de ville.
4. Le Sentier Transcanadien plutôt que les Adirondacks
C’est au Canada que se trouve le plus long réseau de sentiers récréatifs multiusages du monde. Constitué de 600 tronçons traversant plus de 900 municipalités d’un océan à l’autre, le Sentier Transcanadien ne cesse de s’allonger. Sur sentier.ca, une carte interactive permet de repérer les secteurs qui nous intéressent par catégorie, par type de surface, par type d’activités (randonnée, vélo, équitation, canotage) et par distances. S’y trouve aussi une section Itinéraires pour s’inspirer. On découvre, par exemple, des forfaits incluant l’hébergement, le transfert des bagages et la location de vélos électriques avec Great Canadian Trails dans différentes régions du Québec et de l’Ontario.
Les sites de Parcs Canada, de la Sépaq et d’Aventure Écotourisme Québec sont aussi à consulter pour repérer des sentiers selon notre forme physique et les régions qu’on souhaite découvrir. Moins achalandés, les parcs régionaux sont aussi de fabuleux terrains de jeux !
À noter que de plus en plus de sentiers de randonnée sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Certains parcs nationaux, comme le parc national du Bic et le parc national d’Oka, prêtent des fauteuils adaptés. Un sentier facile de 0,5 km qui offre un point de vue exceptionnel: l’Anse-de-Tabatière, à l’Anse-Saint-Jean, au Saguenay—Lac-Saint-Jean. Wow!
5. Les vignobles de l’Ontario plutôt que ceux de la Californie
À la recherche de bons crus? La centaine de vignobles de l’Ontario produit des vins de plus en plus prisés. Région viticole la plus vaste et la plus concentrée du Canada, la péninsule du Niagara se visite de manière autonome ou dans le cadre d’un circuit guidé.
Impossible de s’ennuyer dans le comté de Prince Edward non plus. Outre ses vignobles, la région compte de nombreux atouts, comme la superbe plage de sable blanc du parc provincial Sandbanks. Dans une région ou dans l’autre, il est possible de trouver une chambre dans une auberge ou un appartement sur le site d’un vignoble.