Mission coup d’éclat: les acides à la rescousse

Leur nom peut faire peur, mais il n’y a rien à craindre. Les acides alphahydroxylés (AAH ou AHA) et polyhydroxylés (APH), deux familles d’ingrédients vedettes des cosmétiques antiâge, agissent en surface afin de faciliter l’élimination des cellules mortes et ainsi révéler un teint plus uniforme et radieux.

Deux questions pour savoir comment en tirer un maximum de bienfaits.

Les AHA sont-ils adaptés aux peaux réactives?

Ça dépend ! Il existe plusieurs types d’acides alphahydroxylés, qui permettent tous de stimuler le renouvellement cellulaire. Le plus connu, l’acide glycolique, est dérivé de la canne à sucre et il est réputé, en effet, pour être potentiellement irritant.

Solution de rechange? Préférer des produits qui contiennent plutôt de l’acide lactique (issu du lactose) ou de l’acide mandélique (dérivé des amandes amères), souvent mieux tolérés. Encore plus doux, les soins à base d’acides polyhydroxylés sont également une option à envisager si on a la peau sensible.

Y a-t-il des contre-indications aux exfoliants chimiques?

À moins d’indication contraire, les produits contenant du rétinol ou de la vitamine C, eux-mêmes des irritants notoires, ne devraient pas être utilisés en même temps que les AHA ou APH.

Même si notre peau réagit bien aux AHA, ces ingrédients sont réputés pour augmenter la sensibilité au soleil. Voilà pourquoi les étiquettes spécifient généralement de les utiliser en combinaison avec un écran solaire doté d’un FPS d’au moins 30. La bonne idée: les réserver pour le rituel de soir.