Une étude menée dans les montagnes Rocheuses américaines donne certaines indications sur les effets possibles du réchauffement de la planète sur les populations d’abeilles.
S’échelonnant sur huit ans, cette analyse de plus de 20 000 insectes de la famille des abeilles a entre autres démontré que les différentes espèces ne réagissent pas toutes de la même manière aux changements climatiques. Constat principal : la population d’abeilles de grande taille, en particulier les bourdons, mais aussi les abeilles maçonnes et les abeilles coupeuses de feuilles, diminue au rythme de la hausse des températures, alors que les espèces qui nichent dans le sol prolifèrent.
D’ailleurs, ces conclusions font écho à d’autres recherches ayant déjà démontré la faible tolérance des bourdons à la chaleur. Dans la revue Proceedings of the Royal Society B, les chercheurs s’inquiètent en outre de possibles «effets en cascade sur la pollinisation et le fonctionnement des écosystèmes».
Des vivaces pour attirer les pollinisateurs
Certes, nos actions à petite échelle pour faire notre part (et favoriser nos récoltes!), on sème des végétaux nectarifères tant dans notre potager que dans nos plates-bandes. On crée un aménagement pérenne et facile d’entretien en plantant essentiellement des vivaces, qui repousseront d’année en année.
Encore mieux, suggèrent les experts du Jardin botanique sur le site web d’Espace pour la vie, on mise sur les espèces indigènes du Québec, «généralement riches en nectar et en pollen».
Voici quelques suggestions qui reviennent régulièrement dans les palmarès : ancolie du Canada, aster de Nouvelle-Angleterre, monarde fistuleuse ou verge d’or toujours verte.
Merci pour cet article qui est tellement intéressant pour le futur de nos pollinisateurs. Avec notre climat changeant il est très important de contribuer pour que les espèces ne disparaissent pas, car une fois perdues on ne peut plus les avoir.