4 mythes potagers déboulonnés par Jean-Martin Fortier

4 mythes potagers déboulonnés par Jean-Martin Fortier

Par Caroline Fortin

Crédit photo: Collaboration spéciale

Le plus récent ouvrage du jardinier vedette Jean-Martin Fortier, Dans mon jardinRécoltez enfin l’abondance, regorge de précieux conseils pratiques. Dont certains étonnants, que voici.

Ouste, le fameux compagnonnage!

Jean-Martin Fortier préconise plutôt d’augmenter la production au mètre carré. «Oui, argue-t-il, parce que la plupart des logiques que j’ai lues ou vues, je les trouve difficilement justifiables. Genre repousser des insectes à l’aide de telle plante. Il y a des filets conçus pour ça! Pour moi, le plus gros enjeu d’un potager, c’est le petit espace. Alors, maximisons-le, par exemple en plantant dans une même rangée deux légumes qu’on va récolter à des moments différents. Une sorte de compagnonnage revisité.»

Sarcler vaut mieux que désherber

«Pourquoi? Parce que premièrement, t’es debout, donc ça change tout, de pas être à genou, à tirer sur des grosses mauvaises herbes. On passe un outil comme la binette avant que les mauvaises herbes apparaissent. Ça vient remuer la terre. C’est paisible, agréable, comme passer le balai dans ton potager!»

Ne jamais arroser après 15h

«D’abord, beaucoup de gens reviennent du travail, prennent leur hose puis arrosent leur jardin pendant une heure. C’est nuisible, et surtout beaucoup trop! Le sol devrait être assez sec le matin, et les racines doivent boire durant le jour, avant 15h, car c’est là qu’il fait le plus chaud. Je dis plutôt aux gens qui travaillent de sarcler après leur journée, ce qui va amener de l’oxygène au sol et enlever les limaces, etc.» Un système goutte-à-goutte avec programmateur permet de faire le travail si on n’est pas à la maison le jour.

Mettre ses tomates mûres au frigo

N’est-ce pas une hérésie? «Oui et non. C’est un conseil qui relève plus du maraîchage, où on récolte les tomates quand elles commencent juste à rougir parce qu’on veut qu’elles continuent leur mûrissement dans le camion, puis dans les étalages. Au potager, on a plus de contrôle. Et plus la tomate reste longtemps sur un plant, plus elle va développer ses phénols, donc toute sa saveur. Dans un monde idéal, quand tu cueilles ta tomate d’été, elle devrait être molle. Ça, c’est de la bonne tomate! Et si tu ne la manges pas toute, mets-la au frigo puis laisse-la revenir à température pièce avant de la déguster. À l’automne, on peut laisser mûrir sa dernière récolte sur le bord d’une fenêtre.»

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