4 choses à savoir avant d’adopter un chien

4 choses à savoir avant d’adopter un chien

Par Jessica Dostie

Crédit photo: Photo by Pauline Loroy on Unsplash

On songe à accueillir un chien? Voilà une décision à ne pas prendre à la légère, rappelle Sébastien Larabée, spécialiste du comportement animal. Il nous propose quatre conseils pour passer à l’action en toute connaissance de cause.

 

On consulte d’abord un spécialiste

Avant toute chose, l’auteur du guide Accueillir un chiot, Sébastien Larabée, recommande de consulter un éducateur canin afin de discuter de notre projet. «Même si on a déjà eu un chien dans le passé, on oublie souvent à quel point la période chiot peut être exigeante, fait-il valoir. On doit sortir l’animal beau temps, mauvais temps, parfois même la nuit au début. Après ce genre de consultation, j’ai souvent vu des clients qui décident de ne pas adopter de chien ou encore qui optent pour une autre race que celle qu’ils envisageaient au départ.»

 

On cible le type d’animal qui nous convient

«Choisir un compagnon adapté à notre contexte de vie est essentiel, ajoute l’expert. Je dirais même plus: c’est le meilleur gage de bonheur.» On habite en appartement au deuxième ou au troisième étage et on n’a pas accès à une cour arrière? Notre quartier est densément peuplé? Voilà le genre de critères à considérer avant de choisir une race en particulier. «De façon générale, les races de travail – comme le berger australien, le border collie, le braque de Wiemar ou le berger australien –, ont beaucoup trop d’énergie pour vivre en appartement», dit-il à titre d’exemples.

 

On envisage l’adoption d’un chien d’âge mûr

Si l’idée d’avoir un compagnon poilu nous plaît, mais pas forcément celle de devoir l’éduquer de A à Z, on pourrait bien trouver notre compte en adoptant un chien plus âgé. «Un chien de sept ou huit ans en bonne santé a encore plusieurs bonnes années devant lui», indique Sébastien Larabée, ajoutant que ce sont souvent les candidats les moins populaires dans les refuges. On risque donc d’avoir l’embarras du choix. Et ça ne veut pas dire que le chien ne pourra pas nous suivre dans nos activités, nos randonnées ou nos promenades quotidiennes. «Les chiens d’âge mûr ont déjà un rythme plus relax. En plus d’être déjà propres, ils aiment aller se balader tranquillement, puis revenir dormir au soleil collés sur leurs maîtres.»

 

On s’informe sur les méthodes de renforcement positif

Les méthodes d’éducation canine ont beaucoup changé ces dernières années. Plutôt que de punir les mauvais comportements en infligeant à notre chien quelque chose de désagréable (un non ferme, un pschitt d’eau sur le museau, etc.), les éducateurs conseillent maintenant, à l’inverse, de récompenser les bons comportements. «Ce n’est pas que les anciennes méthodes ne fonctionnaient pas, nuance le spécialiste, mais plutôt qu’elles peuvent détruire le lien de confiance entre l’animal et son maître. On veut qu’il l’associe à quelque chose d’agréable. Ça demande d’investir du temps pour bien comprendre les techniques, mais ça vaut la peine.»

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