Pat Burns de long en large
Doté d’une forte personnalité derrière le banc, connu pour ses accès de colère, Pat Burns a un tempérament discret dans l’intimité. Meneur d’hommes autoritaire, il sera un père absent. Entraîneur vedette des Canadiens de Montréal et des Maple Leafs de Toronto, vainqueur de la coupe Stanley avec les Devils du New Jersey en 2003, il connaîtra sa part d’échecs et perdra son ultime combat contre le cancer. Rosie DiManno a couvert les activités des Maple Leafs durant les années 1990, ce qui l’a amenée à bien connaître Pat Burns. Avec honnêteté, admiration et tendresse, elle livre un portrait complet et captivant d’un homme aux multiples paradoxes.
Pat Burns: L’homme qui voulait gagner, de Rosie DiManno, Éditions Hurtubise, 29,95$.
N’oublie jamais, de Gregory Charles
Dans l’intimité de Gregory Charles
Gregory Charles s’adresse à sa fille Julia. Il lui parle de sa grand-mère, qui s’enfonce dans la maladie d’Alzheimer. L’artiste multidisciplinaire offre ainsi une rare incursion dans sa propre enfance, marquée par l’amour et la rigueur de sa mère, qui lui a inculqué le goût de la musique, du travail et du dépassement. Ce regard sur l’enfance de l’artiste permet de comprendre ce qui est à l’origine de son énergie débordante, de sa créativité, de sa passion et de son amour de la vie. Une partie des profits de ce livre sera versée à la Fondation Gregory, qui œuvre pour l’enseignement de la musique.
N’oublie jamais, de Gregory Charles, Éditions La Presse, 22,95$.
Remèdes pour la faim, de Deni Y. Béchard
La place du père
Un père absent, omniprésent. Un père mystérieux, qui porte plusieurs noms. Un père tête brûlée, qui fait la course avec les trains, au péril de sa vie et de celle de ses fils. Dix-sept ans de recherches, c’est ce qu’il a fallu à l’auteur pour résoudre les mystères de son arbre généalogique. Un jour, il apprend enfin la vérité sur celui qu’il a toujours soupçonné de nager en eaux troubles: son père était voleur de banques. Dans la tête du jeune homme germe alors une idée nourrie par son admiration pour cet homme à la violence mal contenue: «Je serai un romancier et un hors-la-loi».
Écris-moi, Marie-Jeanne, de Ginette Durand-Brault
La guerre, au loin
Les conséquences des conflits résonnent loin, bien au-delà des champs de bataille. Ginette Durand-Brault met en scène l’impact de la Deuxième Guerre mondiale sur la petite ville de Saint-Jérôme et sur ses habitants, hantés par la conscription. Partout résonne l’écho quotidien des massacres, nourri par la radio. La vie tout entière est bouleversée dans cette petite ville ouvrière des Basses-Laurentides, agitée par la présence des soldats du centre d’entraînement. Marie-Jeanne Deschamps, mère de sept enfants, n’échappe pas à la règle. En ce jour de septembre 1939, son frère Rodrigue vient lui annoncer qu’il ira défendre les populations menacées par Hitler. Pour adoucir leur séparation, Rodrigue promet à Marie-Jeanne de lui écrire. Il tiendra sa promesse et lui racontera tout.
Écris-moi, Marie-Jeanne, de Ginette Durand-Brault, Éditions Druide, 26,95$.
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