Un de nos proches vit avec l’autisme? On saisit l’occasion de s’informer afin de mieux saisir le trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Quelques chiffres
• La prévalence de l’autisme au Québec est estimée à 1, 4 % de la population*.
• Selon une étude épidémiologique menée par le CRDITED de la Montérégie-Est, le taux de prévalence connaît une augmentation annuelle moyenne de 23 % depuis 2000-2001.
• La même étude rapporte que les régions ayant les taux de prévalence les plus importants sont, en ordre décroissant: l’île de Montréal, Laval, les Laurentides et la Montérégie.
* Source: Fédération québécoise de l’autisme.
Qu’est-ce qu’on peut faire?
Les divers organismes consacrés au TSA conseillent de s’informer au sujet de celui-ci. C’est la meilleure façon, selon eux, de comprendre les personnes vivant avec cette réalité et de les accepter.
Éviter de croire tout ce qui est colporté à leur sujet. Par exemple, que ces personnes sont forcément agressives, incapables d’empathie et de compassion ou d’éprouver des émotions. Ça relève plutôt d’une difficulté à communiquer ce qu’elles ressentent.
Offrir notre soutien si on a un petit-enfant qui vit avec un TSA. Les parents sont souvent débordés et ont grand besoin d’un répit à l’occasion.
Apprendre à communiquer avec lui, par exemple en respectant sa bulle, en lui pardonnant ses maladresses sociales et en ne le sous-estimant pas.
Ne pas dramatiser ni paniquer en cas d’effondrement émotionnel de la part de l’enfant qui est sous notre garde.
Soutenir la cause en portant du bleu durant la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril, ou en participant à la Marche de sensibilisation à l’autisme, à Montréal, le 28 avril prochain.
Infos, outils et ressources
• Autisme Montréal: autisme-montreal.com ou 514 524-6114.
• Fédération québécoise de l’autisme: autisme.qc.ca ou 514 270-7386 ou 1 888 830-2833.
• Le site spectredelautisme.com.
Commentaires: