Soya et thyroïde
Si le soja n’affecte pas le fonctionnement de la glande thyroïde chez la plupart des gens, il pourrait augmenter les risques d’hypothyroïdie chez les personnes qui ont déjà un niveau de TSH (Thydroïd Stimulating Hormone ou thyréostimuline) élevé, signe d’hypothyroïdie sub-clinique.
Il a en effet été démontré qu’il existe un lien entre des apports importants en soja au quotidien et le risque d’hypothyroïdie.
Mon conseil: si, comme de 3 à 5% de la population canadienne, votre glande thyroïde n’est pas optimale, limitez votre consommation de soja au quotidien. Il n’y a cependant pas de risque à consommer du tofu, des boissons de soja ou du miso à l’occasion!
Le syndrome du restaurant chinois
Ce syndrome est en fait une réaction d’hypersensibilité au GMS (glutamate monosodique), un rehausseur de goût largement utilisé dans la cuisine asiatique.
Maux de tête, nausées et douleurs thoraciques apparaissent 20 minutes et jusqu’à deux heures après la consommation de GMS. Cet effet transitoire n’aurait pas d’influence négative sur la santé à long terme.
On recommande cependant aux personnes sensibles d’éviter les plats qui en contiennent – il s’agit de faire part de ce petit problème aux restaurateurs. Certains aliments comportent naturellement du glutamate, par exemple les raisins, les champignons, certains fromages, les tomates et les petits pois. Mais il s’agit de petites quantités qui n’entraînent généralement pas de symptômes.
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