L’animateur de Tout un matin, à ICI Radio-Canada Première, est un homme occupé, mais sensible aux plaisirs de la vie. Voici 10 choses qu’il aime.
1. Son endroit préféré au Québec
Je n’aurais pas répondu ça l’an dernier, mais Waterville, en Estrie. C’est devenu mon endroit préféré depuis que ma conjointe et moi y avons installé notre famille. Elle y demeure avec nos quatre garçons, et j’ai hâte aux fins de semaine pour aller les retrouver.
2. Une destination marquante
Le Proche-Orient et plus particulièrement la Syrie, que j’ai visitée en 1994. Ses gens accueillants, le dépaysement, les trésors historiques comme Palmyre, le Krak des Chevaliers… Je suis très triste de voir ce pays aujourd’hui dévasté par la guerre.
3. Un mets préféré
Le kebbé nayé, un tartare typique de la cuisine libanaise et syrienne. J’adore !
4. Un objet fétiche
Un qui me suit partout: la chevalière que mon père, joaillier, m’a faite à partir d’une pièce de monnaie de l’empire ottoman, dont ma mère avait hérité. Mes deux parents, aujourd’hui décédés, y sont donc réunis.
5. Un endroit ressourçant
Kamouraska. Le fleuve n’y est pas le plus large ni le plus grandiose, mais d’y être en contact avec lui éloigne la ligne d’horizon et nettoie la tête. Pour moi, le Bas-Saint-Laurent est la plus belle région au Québec.
6. Son sport de prédilection
Je n’en fais pas, mais j’aime beaucoup marcher. Je rentre à pied deux ou trois fois par semaine de Radio-Canada jusqu’à mon appartement de Longueuil.
7. Un livre coup de cœur
Je lis peu pour le plaisir, car je le fais beaucoup pour le travail. Mais récemment, Mille secrets, mille dangers, d’Alain Farah, m’a touché. J’ai hâte de voir le film que Philippe Falardeau va en tirer.
8. Un artiste qui l’inspire
Robert Lepage. J’ai découvert le théâtre en grande partie à travers lui. J’admire les gens qui creusent un sillon. Je le trouve brillant, j’aime l’entendre. Il pense le monde, a énormément de culture et un bon sens de l’humour.
9. Un souvenir précieux
Mes parents étaient des gourmands et des gourmets. Pauvres, ils investissaient presque tout dans la bouffe. Comme chez plusieurs immigrants, le repas du dimanche midi en famille était une tradition. Il y avait parfois des engueulades, mais aussi des beaux moments, où on parlait de nourriture et dégustait celle qu’ils avaient cuisinée.
10. Une source de bonheur
J’ai cinq enfants, un grand et quatre garçons plus jeunes avec ma conjointe actuelle. C’est très dur d’avoir un moment assis en famille: ça bouge tout le temps. Mais quand on arrive à partager un repas dans la bonne humeur, à discuter, ça me rend heureux et me ramène à ce que j’ai vécu.
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