De nombreuses études l’ont démontré ces dernières années: certaines maladies peuvent être détectées par l’odorat à un stade relativement précoce. Et pas toujours nécessaire d’avoir le nez fin!
Voici un court palmarès de ces signatures olfactives:
• Acidocétose diabétique (une complication du diabète): odeur de pomme ou encore de fruit pourri.
• Fièvre typhoïde: odeur de pain.
• Fièvre jaune: odeur d’étal de boucher.
• Rubéole: odeur de poulet plumé.
• Diphtérie: odeur sucrée.
• Scrofule (une sorte d’affection tuberculeuse): odeur de bière rance.
Il a également été prouvé que certains cancers modifient l’odeur corporelle des malades, bien que celle-ci ne soit pas toujours détectable par un nez humain. Enfin, une récente recherche britannique a identifié pas moins de 17 molécules odorantes caractéristiques de la maladie de Parkinson, décrites comme «un parfum à l’odeur musquée». Mais puisque rien ne saurait remplacer un véritable diagnostic médical, on n’hésite évidemment pas à consulter un médecin en cas de doute.
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