Inflation à l’horizon: une augmentation totale du coût des aliments de 5 à 7% est prévue cette année. Selon une enquête de Statistique Canada menée du 19 avril au 1er mai 2022, plus de deux Canadiens sur cinq ont déclaré que la hausse du prix des aliments est celle qui les affecte le plus. On estime que chaque famille dépensera 1 000 $ de plus cette année en denrées alimentaires. Voici quelques trucs pour bien manger à petit prix.
On planifie
Une bonne organisation sur le plan alimentaire veut dire:
– faire régulièrement l’inventaire du garde-manger, du frigo et du congélateur afin d’éviter d’acheter des ingrédients en double;
– prévoir les menus de la semaine en fonction des aliments frais à consommer rapidement;
– consulter les circulaires afin d’y repérer les bons achats. La viande est à bon prix? On en achète plus et on la congèle.
On adopte les protéines végétales
La viande a connu une hausse de coût significative. On économisera considérablement en la remplaçant de temps à autre par des protéines végétales. Les légumineuses (surtout sèches), la protéine végétale texturée (PVT) et le tofu sont économiques et bons pour la santé. À titre comparatif, dans un repas constitué de 20 g de protéines, il en coûtera 1,98 $ pour 100 g de bœuf haché extra-maigre contre seulement 0,42 $ pour une quantité équivalente de PVT achetée en vrac.
On privilégie les aliments non préparés
Un poulet entier revient à 0,77 $ pour 100 g de viande, alors que des poitrines parées et désossées se détaillent à environ 2,20 $ pour la même quantité. De même, un filet de porc mariné coûte 30 % plus cher que sa version non aromatisée. C’est payant de cuisiner ses soupes, ses muffins, voire son bouillon maison. On prend aussi le temps d’apprêter ses fruits et légumes. En effet, un ananas coupé en morceaux à l’épicerie est vendu 50 % plus cher que le fruit entier.
On priorise les formats réguliers
Le prix des portions individuelles est toujours plus élevé. Par exemple, la portion de gruau tirée d’un sac de 1 kg reviendra 60 % moins cher que si elle provient d’un sachet individuel. Même constat quand il s’agit de yogourt ou de fromage, par exemple.
On mise sur le zéro gaspillage
Une famille canadienne moyenne jette plus de 1 100 $ de nourriture par année, soit l’équivalent de 140 kg d’aliments. D’où l’importance de bien planifier, de dresser une liste d’épicerie, d’acheter en vrac, de cuisiner toutes les parties comestibles d’un aliment et de revaloriser les restes.
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