Les températures se sont largement réchauffées, mais les conversations me semblent encore toujours un peu en hiver, comme si briser la glace était devenu plus ardu après le grand gel de relations humaines de la pandémie. Vous ne trouvez pas?
J’ai toujours été timide, mais ça n’a rien à voir, toutefois, avec ce que j’éprouve depuis le retour à la normale de nos activités sociales. On dirait que je ne sais plus comment tenir une conversation! Tout est poussif, voire stressant. Même parler météo ne vient plus naturellement. Les mots s’entrechoquent, les blagues se font maladroites et les réparties, inexistantes.
Quant aux embrassades… À vous aussi, cela vous fait tout bizarre de reprendre les bises sur les deux joues avec vos amis ou d’enlacer du monde? Et on ne parle même pas d’entamer une jasette avec des inconnus lors d’une activité ou d’une soirée, ce qui m’emplit d’un mélange d’appréhension et d’énervement rien qu’en l’écrivant!
Comment faisait-on avant, encore?
Le jour où nous avons pu enlever nos masques en public, quand je suis allée chercher un latte au café voisin, le tout-petit du client devant moi regardait les adultes fixement, avec surprise et même avec un certain recul. Puis, j’ai réalisé que sa fascination venait tout simplement du fait qu’il n’avait jamais vu de sa vie des gens avec le visage à découvert dans des endroits publics. Il a fallu qu’il s’habitue un peu plus chaque jour avant de retrouver le sourire. Et il faudra qu’on se réhabitue, nous aussi. Heureusement, nous avons tout l’été pour nous réchauffer à la chaleur des autres. Profitez-en bien!
Encore une fois, Aline, tu as raison et même si c’est aujourd’hui l’été, la terre n’est pas toute dégelée : normal, elle était gelée depuis deux ans… comme nous tous!
Ma douce et moi allons fêter le mois prochain, 60 ans de mariage! Il ne nous reste pas grand-chose pour briser la glace…
Heureusement, le cœur ne vieillit pas et l’amour qu’il contient réchauffe chaque journée jusqu’au soir où l’on peut se dire que nous sommes chanceux d’être encore ensemble et heureux. Quelques câlins et la pandémie est finie!
Chaleureusement ! Un regard attentif à la lecture de cette heureuse vie en couple. Vous deux ! Félicitations pour vos 60 ans ensemble et cela vous honore . En effet, la pandémie fut pénible pour tous … Enfin ! Vous parlez de la froideur, froidure entre les gens. Tout à fait exact ! Le réchauffement de la planète ne fut pas suffisant pour apaiser les craintes et atténuer les tristesses de ces jours, mois et années perdues. » Le temps perdu ne reviendra plus » , chanson française ! Maintenant, j’ai cette impression de m’émerveiller plus facilement aux choses simples et naturelles comme l’arrivée du printemps; les lilas en fleurs; les rayons du soleil ! Cependant, chaque jour à la recherche du partenaire idéalisé et réceptif afin de partager nos meilleurs moments et le plaisir de se retrouver. Confiance et espérance de vie heureuse ! Souhaitant à tous ceux et celles qui aspirent à juguler leur vie respectivement puissent atteindre ce noble objectif. Entre nous, votre revue le Bel Âge, ne pourrait-elle pas nous aider à se reconnaître l’un et l’autre des soupirants, des prétendants, de la dulcinée, de la future ! Même la femme actualisée et de tempérament indépendant, convoite encore et encore… et, à juste titre, ce mode de vue en couple harmonieux. Line A.
Bonsoir, Je lis, et ce plusieurs fois, que la pandémie avait empêché celui-ci ou celle-là de faire ce qu’ils font en temps normal.
Pour ma part, j’ai aimé ce temps d’interruption des « journées normales ». J’en ai donc profité pour faire ce que j’ai toujours remis au lendemain, faute de temps ou de goût. J’ai beaucoup apprécié ces journées libres qui m’ont tenue occupée malgré tout. J’en suis vraiment heureuse.