Les tiques sont les ennemies jurées des amateurs de plein air, mais même en ville, l’insecte peut faire des ravages. Conseils pour les éviter.
«Les gens qui font beaucoup de jardinage, qui ont des mangeoires à oiseaux et qui sont toujours dans leur cour, sont plus à risque», souligne d’emblée Alexis Pageau, expert en plein air. Si les tiques se retrouvent souvent en forêt, il est important de rappeler qu’elles sont aussi présentes en ville et en banlieue. «En fait, la tique se fait transporter d’un endroit à l’autre par différents animaux et en ville, il y a une plus forte concentration de certains types de rongeurs, comme des ratons laveurs, qui peuvent leur servir de véhicule», explique l’expert.
Évidemment, les risques sont multipliés quand on se promène en forêt, un milieu particulièrement propice pour l’insecte. «Les tiques sont transportées par les animaux, donc dans tout ce qui est sentier, c’est possible d’en retrouver. Les animaux vont aimer passer par les mêmes traces, des passages naturels où les humains vont marcher également», rappelle Alexis Pageau. Leur méthode de choix pour s’agripper aux animaux de passage? «Les tiques vont se placer dans les herbes hautes, dans le haut des plus hautes herbes, pour atteindre la plus grande variété d’animaux possible, du petit rongeur au chat, mais aussi les jambes des humains.»
Rien de tel que la prévention pour éviter d’être piqué par une tique. L’insecte responsable de la maladie de Lyme ne réussit pas à piquer à travers les vêtements, il est donc de bon ton de porter des pantalons lorsqu’on s’adonne à la randonnée. «Il faudrait idéalement mettre des pantalons et les pantalons dans les bas, conseille l’expert. Elle ne peut pas piquer à travers les vêtements. En évitant les zones de peau exposée, on limite l’exposition pour la tique.» Bien sûr pour les journées chaudes, le short peut être inévitable, mais l’utilisation d’un répulsif fort sur le corps permet de tenir la tique loin de nous.
Après une activité dans une zone à risque, Alexis Pageau suggère de faire une inspection complète du corps, pour s’assurer qu’aucune tique ne s’est collée à nous. «Elle va aller dans des zones plus naturellement irriguées par des vaisseaux sanguins, comme dans les oreilles, sous les aisselles, dans les aines, etc. Quand on revient de notre activité, on prend notre douche et on vérifie, prescrit-il. C’est important de faire une inspection dans les 24/48 h parce que c’est là qu’elles risquent de transmettre la maladie de Lyme, en quelques heures elle a pas le temps, donc tant qu’on l’enlève vite, tout va bien.»
N’enlève pas une tique qui veut, un équipement adapté peut être requis pour la retirer sans lui faire excréter son venin. «Je suggère d’aller en pharmacie. On peut garder la tique et on peut aller au Québec dans les CLSC ou à l’hôpital, et eux vont faire une analyse pour voir si la tique possède la maladie de Lyme.» Dans le doute, on contacte Info-Santé et on suit les consignes d’un professionnel!
Merci c’est agréable de vous lire .
Mon épouse viens tout juste de me dire que les fraudeurs informatique sont de
plus en plus enclins à utiliser toutes sortes de tactiques pour nous arnaquer et c’est difficile de s’y retrouver entre le vrai du faux 🫤pour notre âge. Si vous avez de bons conseils, ils seront les bienvenus. Merci